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Le guerrier argenté [Privé]
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Ksitrï Parirä
Ksitrï Parirä

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Feuille de perso: Garde Impérial d'Emelgance
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MessageSujet: Le guerrier argenté [Privé] Le guerrier argenté [Privé] EmptyJeu 31 Mai - 23:53
Le Palais Impérial surplombait le monde de Ceven'Menel de ses hauteurs vertigineuses, rayonnant toute chose autour de lui de sa somptueuse robe blanche immaculée qu'était son architecture reflétant les lueurs flamboyantes du soleil grandissant. L'édifice gigantesque était composé de plusieurs magnifiques entrées que peu de gens pouvaient foulés du pied. L'une d'elle était constituée d'un majestueux pont tout de blanc, long et offrant une vue superbe sur la belle Cité d'Emelgance. Une paire de gardes était postée à chaque extrémité, saluant les Juges des hautes sphères, les Politiciens importants, les Stratèges commerciales ou ceux des conflits mais aussi les Conseillers de l'Impératrice, les servants et les servantes, et tous les autres employés du Palais élevé passant par là. Tout était à sa place, là où tout devait être, et comme à chaque jour passé, l'imperfection n'avait aucunement le droit d'exister en ce lieu.


Le guerrier argenté [Privé] Nnhh11


Quand le soldat à la belle armure argentée, réfléchissant les rayons de l'astre brûlant au-dessus de lui, vint aux abords de l'entrée les deux gardes du pont le saluèrent respectueusement comme l'un des leurs et Ksitrï en fit de même, répondant à ceux-ci d'un hochement de la tête en soignant un léger sourire arborant un air engagé et fier. Ses pas étaient à la fois lourds par ses bottes métalliques et silencieux par son agilité innée, et traversant ainsi ce pont qu'il empruntait chaque jour de sa vie pour y rejoindre l'annexe de la Garde Impériale, continua jusqu'à la Grande Porte Blanche aux belles dorures courbes et florales. D'autres gardes lui ouvrirent aimablement, sans un mot, et le guerrier se retrouva à circuler dans les très longs couloirs parfaitement agencés les uns aux autres par quelques bifurcations arrondies. Et tout au long de son parcours, il put y contempler les fabuleuses toiles accrochées aux murs blancs racontant les Déluges destructeurs de l'Ancien monde, la tristement célèbre Épuration, la sauvegarde des terres par les Quatre Mages mais aussi les nombreux combats épiques et les héros d'antan ayant forgé le monde de Ceven'Menel. Tout était là pour lui rappeler que tout, absolument tout, était en ordre à présent, et jamais cela ne devra plus changer. Il était bien là pour cela ; maintenir la paix, faire procréer la prospérité entre les générations. Des arches de pierres, tels des piliers soutenant le bâtiment, permettaient à la lumière de noyer tout espace et jamais un coin d'ombre n'aurait pu percer entre les rayons luminescents afin que le visible demeure partout et ailleurs, pour la sécurité de l'Impératrice aasimar mais également pour y refléter la grandeur du peuple de lumière qu'était les âmes errant en le Palais Primordial.

Ksitrï arriva enfin en les Quartiers de la Garde Impériale, il s'agissait d'un endroit calme, quelques mots échangés entre deux hommes, un ou deux rires croisés, mais toujours discrets pourtant par respect. C'était ici qu'il se devait chaque jour de connaître l'étendue de ses responsabilités. Il fut salué par quelques soldats et en salua d'autres lui-même, tous se connaissaient, et la plupart avait une certaine admiration pour Ksitrï par ses prouesses passées lors de ses nombreuses missions. L'attendant de pied ferme, le Commandant de la Garde Impériale le salua aussitôt d'un léger geste de la tête, les bras le long du corps et les pieds joints, ce que fit Ksitrï en retour en se postant devant lui, cessant sa marche.


« Commandant Viryä ! prononça-t-il solennellement à son supérieur pour le saluer.
— Soldat Parirä, repos ! » suivit le vieil elfe guerrier aux rides nombreuses traduisant une longue vie remplie par les affrontements des sombres passés.

Ce dernier s'essoufflait de plus en plus, son temps en l'armée était presque révolu, bientôt il quittera le Palais pour vivre d'amour et d'eau fraîche avec sa famille en les belles contrées de Cython tout au contraire de Ksitrï, encore jeune et fringant, peut-être trop sûr de lui y songeait souvent le commandant qui l'aimait comme un fils. Un fin sourire se dessina sur le visage rabougri du sage elfe en entremêlant son regard en celui du jeune soldat sylphe quelque peu troublé à cette vision peu fréquente. Le commandant n'était pas du genre à exprimer extérieurement ses sentiments.

« Soyez dispensé aujourd'hui, soldat, lui annonça l'elfe en arquant ses lèvres.
— Excusez-moi, mon commandant ? s'interloqua le guerrier argenté.
— L'Impératrice aasimar, Dame Gwelen, souhaiterait personnellement vous rencontrer. »

Les battements de cœur de Ksitrï se cadencèrent de façon irrégulière en sa poitrine vibrante, son souffle se coupa, puis s'accéléra anormalement, ses doigts devinrent un tantet moites et serrèrent le casque qu'il portait à la main gauche. Le sylphe ne sourcilla pourtant pas, restant digne et fier, seule sa poitrine se gonflant et se dégonflant en son armure fit apparaître son anxiété et sa surprise car jamais il n'avait eu l'honneur de s'approcher de l'Impératrice aux Milles éclats, mais toujours y avait rêvé.

« Immédiatement, mon jeune ami, lui lança taquin le vieil elfe compréhensif d'un ton plus posé avant de reprendre. En la Loge limpide, précisa-t-il en signe d'invitation.
— Bien, mon commandant », répondit aussi vite le soldat désorienté, hochant la tête à son mentor avant de partir seul à travers les longs couloirs du Palais en direction d'une des nombreuses salles de réunion, toutes baptisées différemment selon leur apparence.
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Ksitrï Parirä
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MessageSujet: L'aasimar aux cheveux d'argent Le guerrier argenté [Privé] EmptyVen 1 Juin - 21:55
Ses yeux bruns profonds émanèrent de vives éclats reflétant le long tapis bleu outremer le guidant en ce dernier corridor vers la salle de réunion tout au fond. Ses pas ralentirent lorsqu'il eut posé le pied dessus, le tissu était épais et parsemé de bandelettes dorées de chaque côté, et tous les douze pas y été soigneusement brodées les armoiries anciennes, vestiges de l'Ancien Monde pour ne jamais oublier que Ceven'Menel n'en fut autrefois que les ruines incommensurables. Un sentiment fort traversa le corps du guerrier argenté, un doux frisson accompagné par de longues inspirations et de longues expirations rythmant sans cesse le cœur comblé du jeune sylphe à chaque pas le séparant de moins en moins de l'imposante porte bleue aux motifs courbés représentants quelques vagues et agitations des flots tandis que deux gardes en armure blanche y étaient postés, parfaitement immobiles, un casque sur la tête ne dévoilant qu'à demi leur visage figé.

Ksitrï s'arrêta à quelques mètres d'eux, resta silencieux une poignée de secondes, puis s'exprima enfin, non sans appréhension.


« Soldat Parirä de la Garde Impériale, commença-t-il en se présentant avant de baisser la tête. L'Impératrice aasimar, Dame Gwelen, m'a convoquée.
— Oui, nous le savons, répondit le garde de droite en le fixant tandis que le guerrier relevait le visage.
— Entrez, soldat Parirä, et vous marcherez jusqu'à l'épicentre cristallin, puis douze pas devront être faits avant de vous arrêter, l'en informa le second garde à sa gauche.
— Bien », confirma avec fierté Ksitrï.

Les deux gardes posèrent chacun une paume de leur main sur la porte en relief, formant courbes et arabesques liquides. Celui à la gauche posa sa paume gauche et celui à la droite sa paume droite, et d'une seule pression chacun d'eux ouvrit les deux portes constituant l'entrée de la Loge limpide, sans un bruit, à croire qu'elles flottaient dans les airs sans contact apparent avec la matière. Le soldat au corps élancé fut plongé en la luminosité et s'y noya complètement en franchissant le pas de la porte qui se referma silencieusement derrière lui. La lumière s'estompa, cessant d'harceler ses yeux de sylphe et la salle de réunion, somptueuse, se dévoila à lui. Le sol était d'un verre limpide reflétant parfaitement toute la pièce illuminée, donnant une impression de grandeur démesurée. Il ne s'arrêta pas et continua jusqu'à l'épicentre cristallin étant le milieu de la Loge limpide d'où au-dessus siégeait un lustre de cristal gigantesque aux tintements sonores par les vents doux s'engouffrant en les cercles de lumière formant une façade éblouissante. Et apparut de chaque côté de cette façade deux escaliers menant à une belle terrasse.


Le guerrier argenté [Privé] Limpid10


Ksitrï marcha douze pas, puis s'arrêta, se retrouvant entre les deux escaliers. Il leva la tête vers l'estrade au-dessus et la vit le regarder intensément. Dame Gwelen était debout, ses longs cheveux d'argent s'étalant le long de son dos et ses fines mains posées sur le marbre blanc de la rambarde, son visage doux exprimait une certaine reconnaissance qui réchauffa le cœur du jeune homme, sa peau chatoyante révélait en elle une grande pureté, surtout quand elle semblait être au contact de la lumière d'où elle venait de naître. Une intense émotion envahit le guerrier qui s'agenouilla à elle, un genou au sol, la tête baissée par la révérence qu'il lui faisait, sa cape rouge s'aplatit en demi-cercle autour de lui, et il attendit patiemment qu'elle souffle le premier mot.

« Brave soldat, vous voilà enfin devant moi, murmura-t-elle de sa voix douce qui fit écho en toute la pièce.
— Impératrice Gwelen, prononça avec tact le jeune sylphe agenouillé, les yeux vers le sol reflétant son regard orné d'étoiles par milliers.
— Relevez-vous, Ksitrï Parirä, et regardez-moi. »

Les jambes du guerrier argenté furent ainsi droites et, la tête relevée vers les hauteurs pour admirer la jeune femme aux Milles éclats, la regarda intensément, hypnotisé par les effluves d'ondes positives émanant d'elle et le berçant chaleureusement.

« Des années que vous êtes en mon Palais, le protégeant de votre courage dévoué à la cause première qu'est l'Ordre. Pourquoi n'ai-je donc pas eu cette entrevue à vos côtés avant cela ?
Le savez-vous ?
lui demanda-t-elle posément.
— Je ne puis répondre à cette question car la réponse m'est inconnue, Dame Gwelen.
— Je regrette car je vous ai toujours vu, depuis le premier jour jusqu'à celui-ci, avoua la jeune aasimar d'une mine déconfite.
— Qu'ai-je donc fait pour attirer votre regard sur moi, Dame Gwelen ?
— Votre aura, soldat de lumière. Elle est éclatante, le saviez-vous ?
— Elle reflète votre personne, Douce Impératrice », répondit-il sincèrement en entremêlant plus intensément son regard en le sien.

La dernière des descendantes directe d'un des Quatre Grands Mages, postée à la rambarde de marbre, échappa un léger rire qui voyagea en toute la loge et un doux sourire resta figé à son visage chatoyant, elle en était touchée. Une brise vint alors caresser les longs cheveux de l'Impératrice, les faisant voltiger comme un drapeau argenté, et descendit siffler en la Loge limpide avant d'étreindre les joues chaudes du soldat n'ayant bougé de sa place, ses yeux bruns profondément ancrés en ceux bleu clair de la belle Impératrice.

« J'ai une mission à vous confier, soldat Parirä, reprit-elle plus sérieusement.
— Je ne reviendrai qu'après l'avoir accomplie, Dame Gwelen. Quelle est-elle ?
— A votre gauche, une enveloppe contenant les directives de votre devoir, vous ne l'ouvrirez qu'après avoir quitté cette loge. Et dans les heures prochaines, vous quitterez Emelgance. »

Ksitrï vacilla légèrement la tête vers la gauche et aperçut un socle de cristal au pied extrêmement fin, un filament soutenant un plateau translucide sur lequel une lettre blanche y été posée. Ce socle n'était là auparavant, mais le soldat ne fut étonné car la puissance de l'Impératrice était grande.

« Et à votre droite, une enveloppe contenant une Permission de déplacement, elle sera une preuve de ma part aux douanes et soldats de Cython de votre priorité d'avancement. Personne ne pourra vous interdire aucun passage avec ce document en votre possession.
A vous, et ceux vous accompagnant. »


Le sylphe observa le socle à sa droite. Les deux petites arches de cristal était à un mètre à peine de chaque coté de lui. Il s'empara des deux enveloppes lorsqu'il entendit pour la dernière fois l'Impératrice d'un son vibrant transcender son cœur vaillant.

« Je vous offre mon Amour et toute ma Confiance, soldat de lumière. »

Le jeune sylphe releva la tête vers la terrasse flamboyante où ne s'y trouvait plus l'Impératrice aux Milles éclats, s'étant évaporée en la vive luminosité des rayons scintillants.

« Pour le Savoir et la Prospérité », s'inclina-t-il une dernière fois avant de faire marche arrière et ainsi quitter avec vive émotion et grande fierté la Loge limpide.


  • Suite de l'aventure, lien à venir

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