Après une grande déception lors d'une quête de capture, Nerwen n'a eu de cesse que d'arpenter Arhain pour tenter de glaner des informations croustillantes pour sa patrie. Cela faisait maintenant un moment déjà qu'elle n'avait pas fait de rapport à l'impératrice sur les différents événements qui ont eu lieu dans la région, il lui fallait à tout prix continuer d'explorer et d'observer la situation. Il ne faut jamais s'arrêter à un échec et c'est en sortant d'Abanassinia, la capitale, qu'elle fît la rencontre d'un groupe d'aventurier composé de 2 humains et d'un Saurien. Il était impossible de passer à coter de ce mastodonte de 2mètres équipé de sa hache faisant la moitié de sa taille... Il fallait dire que les deux gringalets devant lui faisaient pâle figure.

"Ces écailles émeraudes sont aussi éblouissantes que la taille de votre hache... " dit-elle en cherchant le regard du reptile

Les sauriens sont d'étranges créatures qui, physiquement, font sensiblement peur à la plupart des gens. D'autant qu'ils préfèrent largement vivre en communauté plutôt que de s'aventurer avec d'autres races... surtout des humains dont leurs chairs tendres les émoustillent. C'était une intéressante combinaison...

"Que cherches-tu ma belle ? Ce saurien est notre guide. Il est un peu muet sur les bords, c'est vrai, mais il connait la forêt tropicale dans les Brumes de Kislev plutôt bien. Il parait qu'un trésor est caché dans les marécages, ça t’intéresse de nous accompagner ? Une aussi ravissante compagnie ne sera pas de refus en prévision des nuits froides qui nous attendent..." argumenta l'un des humains en rigolant

Décidément la race humaine représente bien la décadence de notre monde... Nerwen lui adressa un simple regard sans ajouter un seul mot. Cela n'en valait pas la peine et puis ce sourire en coin afficher sur ce visage pervers en disait déjà beaucoup.
Il y avait beaucoup plus intéressant à observer qu'un rouquin macho en manque de sexe. Oui, il était intéressant de voir que ce regard était sensiblement le même que dans les yeux du saurien lorsqu'il le regardait. Vous savez, ce regard observant un bout de viande qui s'agite en face...

"Ce serait avec plaisir, j'ai toujours apprécié les nuits fraîches d'Arhain... Seulement, comme vous tous, je réclame également une part du gâteau. Tout a toujours un coût... vous en conviendrez ?" répondit-elle en lui souriant

C'était si facile d'arriver à ses fins avec ce genre de personne qu'il n'était même pas amusant d'en apprécier le moment. Le rouquin rigola avant d’acquiescer puis entama le pas avant de se faire suivre par l'autre homme, plus mystérieux et beaucoup plus charmant... Il avait l'air d'être même assez blasé du comportement de son compagnon d'arme, ce n'était pas du tout le même style.

Après une demi-journée de marche plutôt intensive, le groupe était arrivé dans la forêt tropicale. Un sinistre endroit rempli d'une brume blanchâtre, une purée de poix empêchant toute visibilité à plus de 3 mètres. Il était difficile de garder de vue chaque personne du groupe, si bien que chacun se retrouva rapidement seul de son côté.
Cette forêt abritait bon nombre de bêtes différentes, aussi féroce les unes que les autres. Les bruits alentours n'engageaient rien de bon, Nerwen s'autorisa un sort de "Convocation d'instrument" pour faire apparaître son violon. Cette zone était réputée pour son côté mystique, il était possible que cette brume soit l’objet d'un sort d'illusion pour éviter que les intrus puissent se repérer et sortir facilement...

Avant qu'elle n'eut le temps d'entamer une note,elle entendit un cri retentir juste à coter. C'était la voix du rouquin sans l'ombre d'un doute, elle avait déjà eu le loisir de l'entendre durant tout le trajet. Impossible de se tromper. Elle essaya de se fier à ses oreilles d'elfe pour parvenir jusqu'à lui mais il était déjà trop tard. Elle ne trouva que des parties de corps déchiqueté sur le sol et une épée cassée en deux. Le timming entre l'entrée dans la foret, cette brume étrange et cette attaque était trop parfait. Tout était prémédité.
Nerwen se retourna et observa une silhouette imposante. Le saurien était là, inondé de sang de la bouche jusqu'au torse. Il se tenait face à elle entrain de finir de mâcher ce qui ressemblait à des doigts.
L'une de ses mains releva son immense hache vers le haut. Est-il possible de parer une telle force avec seulement un violon ? Il ne restait plus que la fuite...

" Ne reste pas là ! Écarte toi !"

Un son et un sang verdâtre venait tout juste d’arriver jusqu'à elle. Elle observa une épée transpercer ce corps imposant. C'était l'autre humain qui était arriver à son secours. Il venait de transpercer le saurien qui cria aussitôt d'un son aigu lorsque la lame fît un tour complet dans ses entrailles. Puis il balança un coup violent à l'homme en l'envoyant voler au loin avant de s'effondrer juste devant Nerwen. Etait-il mort ? Etait-ce encore un piège ? Notre violoniste arrêta de réfléchir puis partit en direction de l'homme qui l'avait sauvé. Elle le retrouva près d'un arbre affaler par terre.

  Le soleil n'était pas encore en haut de sa courbe. Les yeux rougis de fatigue, le poil salie de poussière. Achos avait marché une partie de la nuit pour profiter de sa vision nocturne. En main une boussole usée par un autre temps indiquait sud; sud ouest droit devant. Il avait beau forcer sur le regard, il n'y avait que les brumes à perte de vue. Il regarda la carte, cherchant une nouvelle fois un chemin plus rapide pour arriver au marcher flottant.
Sa commande d'assassinat n'indiquait pas cette difficulté à traverser, il ne mentionnait aucune distance. Il se maudit pour ne pas avoir eu le regard vif, pour ces travers d'alcools et de femmes. Traverser les Brumes lui ferait gagner un temps précieux, il le savait. Il jugea la carte avant de la ranger dans sa sacoche et repris la route direction sud; sud ouest .

La nuit, la vision nocturne lui procure une aide précieuse. Il lui est possible d'observer la faune et la flore sur un petit rayon alors qu'il n'y a aucune source de lumière . Il connaissait la brume matinal, celle qui humidifie les sols et s'échappe quand le soleil perce les nuages. Marcher dans les Brumes de kisley n'a rien à voir avec cette dernière. Un nuage gris stagnant à la surface de la terre. L'herbe semblait blanche et malade. Le soleil voilé rendait les lieux tristes et froids, tel un rêve entre ici et l'au-delà.
*Un relent de mes nuits dernières* pensa t'il .
Achos ne percevait rien à moins de 2 mètre. Il entendait au loin des cris et des bruits sans distinguer plus d'élément pour l'orienter . Le Kukri avait déjà remplacé la boussole au moment où il fut surpris par un oiseau qui dépeçait un petit rongeur des brumes. Achos compris que dans les Brumes sa perception était réduite, et qu'il devait se hâter de sortir de ce labyrinthe.

Avançant les yeux rivés au sol, découvrant pas après pas le terrain. Un bruit lointain lui fit tourner la tête quelques secondes. Cela suffit pour ne pas voir l’obstacle devant lui et le heurta .

Concentré sur la recherche de son précieux trésor, il n'entendit que brièvement les bruits alentours, approchant, vifs. Cela n'était pas habituel mais suffisamment lointain pour qu'il n'y prête pas attention. Jusqu'au moment où par sa plus grande surprise il fut percuté. Son cœur s'arrêta de battre, une sueur froide parcourra tout son corps, de la pointe de ses cheveux jusqu'à la plante de ses pieds.

Aaah ! Un cri s'échappa contre toute attente, du plus profond de son estomac, les tripes en vrac.

Merde songea-t-il

Il fit volte face et aperçut un être peu commun, grand, poilu, les yeux luisants. Il se ressaisit, pris une grande inspiration et se munit de sa dague. Il ne pensait pas tomber aussi vite sur quelqu'un. Pas beaucoup d'aventuriers pour se rendre dans ces brumes en général.
Il distingua une arme dans sa main, une très belle arme, utile, des bandages entourant ses bras et surtout des vêtements souillon. Il paraissait fort bien battit le matou, peut être y aurait-il quelque chose à en tirer..

Qui êtes-vous et que faites-vous dans le coin ? Et pourquoi, diable, y a-t-il autant d'agitation dans ces marrés alors qu'habituellement c'est le désert le plus totale !

Il tentait de le dévisager mais trop absorbé par l'intensité de son regard.. Fichtre autant essayer d'être un semblant aimable, il pourrait le dévorer tout cru.

Peut être pourrions-nous partager un semblant de chemin, cher ami. Je crois pouvoir dire que nous sommes tous deux pressés d'en finir avec ces lieux.

Il esquissa un sourire, pas très honnête, mais à l'heure actuelle il ne pouvait donner mieux.

Les mains pleines de sang, elle essaya en vain de faire reprendre conscience à l'homme à terre. Le choc contre l'arbre lui avait littéralement détruit la cage thoracique mais il respirait malgré tout encore partiellement. Il essaya de parler en regardant Nerwen mais finit rapidement par s’étouffer avec son propre sang. Un destin tragique qui laissa une nouvelle fois notre violoniste seule.
Elle observa ce corps inerte à ses cotés puis lui déroba quelques vivres et pièces d'or. Après tout, il n'en avait plus l'utilité...

*Bon, tout ne s'est pas vraiment déroulé comme prévu... Dommage, j'aurais aimé faire un bout de chemin avec lui... Il va falloir trouvé de nouveaux jouets pour passer le temps...*

Elle s'essuya les mains sur les vêtements de l'homme avant de se relever. Il était difficile de revenir sur ses pas avec cette brume et ceux, malgré sa vue aiguisée. Cette satané forêt semblait être beaucoup plus dangereuse qu'elle ne le pensait. Une odeur de métal pouvait se sentir dans l'air avec tout ce sang versé. Il n'était guère bon de rester dans les parages avec toutes les bêtes peuplant cette zone.
Elle attrapa sa boussole et s'orienta vers le nord pour continuer son chemin jusqu'à entendre une conversation entre deux hommes. Elle rangea son violon délicatement dans son dos avant de s'approcher discrètement en se fiant à son ouïe.

En arrivant, elle aperçut une silhouette imposante qui lui rappelait fortement le Saurien du groupe. Fort heureusement, c'était une tout autre race qui se tenait là. Un khajit, une race tout aussi dangereuse mais beaucoup plus sociable. De gros matou qui donne envie de les caresser au risque d'y laisser un bras... Celui-ci possédait un beau pelage blanc équipé d'une arme tranchante arrondie. Nul doute qu'il pouvait être un bon compagnon de route...
Elle replia son fouet pour le ranger avant de s'approcher sur la pointe des pieds. L'art de la danse lui permettait souvent de se déplacer de manière inaperçue. Seulement dans une forêt aussi marécageuse que celle-ci, le sol gadoueux laissait transparaitre quelques sons de pas...

*Autant aborder la conversation avant de devenir suspect...*

Elle s'approcha de l'homme-félin pour entamer la conversation avant d'apercevoir une silhouette qui ne lui était pas inconnu, à son grand regret... Trop absorber par ce Khajit, elle ne s'était pas rendue compte de la présence de cette homme insignifiant qu'elle avait déjà rencontré.

" Je pensais vraiment avoir toucher le fond en me perdant dans cette brume mais je m'aperçois que c'était pas encore le cas... Il faut dire que ce fabuleux décors sinistre vous sied à merveille mon cher Cinaed" dit-elle en s'amusant de la situation

Ses yeux s'orientèrent vers le Khajit. Il était difficile de lire en lui et après le coup qu'elle avait vécu juste avant, elle préféra garder une certaine distance avec lui. Malgré tout, c'était une aubaine de tomber sur deux aventuriers et son instinct lui murmurait que ça n'allait pas se reproduire de sitôt.
Elle esquissa un sourire en regardant l'homme-félin puis se pencha légèrement en mettant ses mains dans son dos.

" Heureusement que vous êtes là pour relever le piètre niveau de ce charmant jeune homme ! Qu'est-ce qui vous amène en ces lieux ? Vous êtes à la recherche d'un trésor enfoui dans ces marécages ? ... " rétorqua t-elle avant de relever un sourcil en observant son arme et de continuer de plus belle "... Ou serait-ce le danger et l’aventure qui vous appelle ?"

Il faut parfois briser la glace pour avancer, et quoi de mieux qu'un brin de curiosité accompagné d'un sourire pour le faire ?

*Houuu, P*** de B*** de M*** quesqu'il ce passe? QUOI ? *
*Il ma fait une de ces peurs le c** .*
*C'est bon.. mes poils ne sont pas hérisseés En même temps, avec la crasse, ils sont tout collés.*


  L'obstacle était moue, lourd et émis un cris de femelle surprenant Achos, distrait par un petit vent de l'est qui soufflait dans les feuilles, pour en faire une musique, qui lui rappelait le temps des foires dans une grande ville marchande, où il avait vu des saltimbanques. L'une d'elle avait un violon et produit un spectacle ridicule . Elle ne remarqua même pas, que l'étalage de tomates avait fermé boutique quelques minutes, pour éviter l'émeute . Cette musique n'était que soupe dans la brume, un vieux souvenir qu'il lui hérissât les poils, au moment même où il heurta une fermière.

Au beau milieu de la Brume, à quatre pattes, le nez dans les champignons et autre touffe de flore, l'homme hurlait encore . Le discours ne semblait pas  intéresser Achos . Un monologue de surprise et de désinvolture, rien de menaçant. De la peur
plus que du courage, lui sembla t'il .

*Il se calme enfin. Il me propose de faire un bout de chemin ? Si c'est direction sud/sud ouest, et au plus vite ça me conviendrait bien.*

-Pourquoi je m’attarderais avec un homme qui renifle les baies comestibles tous les mètres ? Nous avons évolué, nous les Khajits . A moins que vous ne cherchiez votre route ?

Achos sorti sa boussole et lui indiqua d'une main vague sa propre direction, quand il fut coupé brutalement et surpris, par une femme qui ne lui était pas inconnue .
Il y avait beaucoup de monde dans ces Brumes pour que ce soit une coïncidence, et ces deux là semblent se connaitre .
Achos songea qu'il avait déjoué le piège des deux vagabonds. Il rangea sa boussole, munit seulement de son kukri pris une position de garde.

Un Khajits. Cinaed avait souvent entendu parler des spécimens de cette race mais n'en avait jamais croisé un. A vrai dire, il lui semblait même qu'elle était en voie de disparition, en capturer un faisait parti de la mission instruite par le Marchand...
Mission annulée donc aucun intérêt marchand d'entourlouper cette pauvre âme.

Est-ce que Cinaed cherche son chemin... ? A vrai dire, vu la difficulté de sa mission autant ne pas avoir honte de quémander un peu d'aide. Le gros Matou sorti sa boussole pour lui indiquer une direction, donc soit il est perdu soit il veut lui signifier qu'il va vers le sud-ouest. Hum, voici donc un choix très peu cornélien, un petit échange d'aide serait négociable !
Et alors qu'il s'apprêtait à lui répondre voilà que surgit de nulle-part cette sale petite peste d'elfe. Le coeur de Cinaed s'arrêta, il n'en croyait pas ses yeux. En plus de lui avoir pourrit son coup avec la divine Tieffeline dont il ne se souvient plus le nom mais elle était.. Graou. BREF.

Sale vipère, encore sur ma route. Quelle plante es-tu donc venu faire mourir par les cris stridents de ce que tu crois être un violon en pensant, de manière totalement fausse, savoir en jouer

Et voilà, le Khajits s'était munit d'une arme en oubliant sa boussole. Mais quelle belle bande de boulets ces Elfes. Toujours à croire qu'ils sont supérieurs aux autres et que le reste du monde ne sont que des bouffons. Mais nous allons rapidement remédier et lui faire ravaler sa petite langue fourchue !

Mon ami, écoute moi. Je suis en effet à la recherche d'une chose et je peux t'aider à retrouver ton chemin si c'était bien là ta requête. Par contre cet usurpateur est un envoyé du démon, un saltimbanque uniquement là pour nous crever les timpans à l'aide de son instrument volontairement accordé faux !

Il se rapprocha de lui

Je te propose que l'on s'occupe d'elle, pas qu'on lui fasse du mal non.. Juste qu'on l'attache pour avoir la paix et on la relâche une fois notre satisfaction entièrement rassasiée *ou pas*. Qu'en penses-tu ? Imagine-nous dans cette brume, ces marais avec un elfe plus malin que tout le monde qui ne cesse de piailler et qui plus est nous sort son instrument de la mort

Cinaed se risqua à lui poser une main sur son avant bras dans l'espoir de le mettre en confiance, son regard fixement tourné vers le sien.
Pourvu que cela marche !

Il était agréable de voir ces yeux mélangés d'étonnement et de colère sur ce visage charmant. Il fallait dire que la première rencontre de Nerwen avec cette homme aux cheveux noirs avait été très...électrique. Cette seconde rencontre n'augurait forcément rien de mieux, surtout si nous n'avions pas de but en commun. Peut-être avait-elle fait preuve d'un manque de stratégie en abordant la conversation ainsi ?

Sale vipère, encore sur ma route. Quelle plante es-tu donc venu faire mourir par les cris stridents de ce que tu crois être un violon en pensant, de manière totalement fausse, savoir en jouer

Finalement, la stratégie initiale était bonne puisque le résultat aurait été le même. Il fallait dire que si on pouvait désigner une qualité dans leurs relations, ça ne pouvait qu'être la franchise envers l'un et l'autre!
La tension était palpable. Ce Khajit n'était pas vraiment du style bavard comparativement à son compère aux cheveux noirs... L'approche semblait raté, il avait sorti son arme pour se défendre en nous regardant avec méfiance. Elle apposa l'une de ses mains sur son fouet au cas où en l'observant, nul doute qu'il fallait garder ses distances en cas d'attaque. Il n'y avait qu'à comparer leurs gabarits pour voir qu'en terme de force brute, elle n'avait guère le niveau.

Elle observa Cinaed se rapprocher de cette impressionnante montagne de poils en essayant de le manipuler avec des mots. Il faut dire que c'était bien là un domaine qui lui convenait parfaitement et qui pouvait peut-être fonctionner avec l'homme-félin. La situation semblait délicate et il était hors de question de le laisser gagner à ce jeu de manipulation.
D'après les écrits qu'elle avait lu dans la bibliothèque d'Emelgance à Cython, les Khajits et les elfes avaient tendance à avoir une passion commune pour la musique et la danse. Elle retira sa main de son fouet pour le laisser à sa ceinture en les observant tout deux.

"La musique est pure, sensible et source d'espoir. Nombreux sont ceux qui essayent de l'apprivoiser sans jamais y arriver. Je comprends qu'elle ne puisse atteindre un homme comme Cinaed qui représente, à lui seul, tout l'inverse de cet art. En revanche, je reste persuadée que votre nature profonde n'est pas la même que lui." dit-elle d'un ton convaincu.

Ses yeux restèrent fixés sur l'homme-félin pour lui prouver qu'aucune once de mensonge n''était présente dans ses paroles. Puis elle continua ses paroles en haussant les épaules.

"Je pense que nous sommes tous dans la même galère en ces lieux. Si il fallait attacher quelqu'un, je vous suggérerais plus de l'attacher lui..." dit-elle en pointant du doigt l'homme aux cheveux noirs avant de continuer

"... Les personnes les plus suspectes tentent toujours des approches plus fourbes, voyez comme il vous colle en vous chuchotant de telles idées ! Je pense plutôt que l'on devrait s'entraider pour sortir de cette forêt même si ça ne m'enchante guère de faire équipe avec une personne aussi désinvolte que lui."

Elle observa une dernière fois Cinaed en soupirant. Décidément le destin ne lui laisse pas de répit, mais la route était encore longue. Il fallait aller de l'avant et trouver des solutions au fur et à mesure.

- CELA FAIT QUATRE P*** D'HEURE QUE TU NOUS BASSINE AVEC AVEC TA PINE, VA TE COUCHER PAUVRE IVROGNE

Achos clignas des yeux une première fois. Les souvenir de la nuit étaient installer dans sa vision tel un voile.
Les deux personnages face a lui ne représentait pas de grande menasse . L'un était petit et doux. Une poupée de cires, au parfum envoûtant . Il ce laissa approcher par ce dernier malgré lui, pendant qu'il était entrain de se chanter de souvenir plus rassurant . En pleins délire dus au manque d'alcool Achos se ravisa . Les mots flou touchait difficilement sa compréhension
Mon ami, écoute moi. Je fuit cet elfe qui recherche qu'une chose, me frapper et retrouver mon chagrin je te suivrait dans ta quête. Car contre cet usurpateur laid, tu est un envoyé du ciel, un sale khajit certes mais aimant, pour nous sauver des puissance de l instrument volontairement accordé faux !
Achos cligna des yeux une seconde fois . Revenu,  Il laissa l'homme s'approcher plus prêt encore . Cette fois il compris les mots percutant . Ne pas tuer le monstre, il devra ce contenter de le ficeler.
Jugeant la bête ce dernier ce mis a lui parler à nouveau. *flatterie et pipeau, facile pour troubadour* ce dis t'il. Une homme omnibulé par son instrument de musique.

- Apres cette tache, le chemin sera plus sur et rapide

Assura-t-il tout en empoignant une vielle corde.
En deux enjamber seulement, il était a porter de mains. Ce surprenant lui même d'avoir retrouver toute ces fonction et sa rapidité, il jugea une nouvelle fois l'elfe,

-Je me souvient bien de vous au marcher, ce qui vous a sauver était la foule, aujourd’hui c'est l'homme qui vous veut vivant.

et lui sauta dessus.
Rejoins par l'homme effrayer pour maîtriser le gigot et le ficeler correctement .

D'abord interloqué par l'incompréhension totale du personnage, il sourit, satisfait parce que malgré tout les choses allaient en son sens. Cet elfe de malheur allait enfin connaître le sort qu'il méritait.. Cinaed n'avait encore jamais goûté d'elfe mais il pouvait y avoir une première à tout.
Il salivait en imaginant la petite ficelée comme un rôti au dessus d'un joli feu , sur une broche pour bien la faire dorer.
Il s'approcha de son comparse et regarda l'elfe avec mépris, un sourire mesquin aux lèvres.

"Tu entends, Elfe de malheur, tu me dois la vie"

Il se tourna vers le khajit, plein d'émotion et de reconnaissance

"Vous êtes un être formidable et réalisez à présent un de mes rêves.. Merci infiniment. Cinaed pour vous servir. Vous pouvez désormais me demander n'importe quoi"

Il se saisit de la corde l'aider à l'attacher car la petite vermine ne serait probablement pas disposée à se laisser faire. Mais même s'il s'agirait là d'un dur labeur, ce serait sans une once de regret qu'il suerait chaque goutte d'eau de son corps.
Il fit autant de tour que possible avec la corde, il fallait que ce soit un travail hors paire ! Les nœuds étaient sa priorité. L'autre ayant l'air totalement éméché, il valait mieux que ce soit lui qui s'en occupe. Hors de question de laisser une quelconque possibilité à l'elfe de s'en sortir !
L'excitation le rendit totalement désinhibé, il se mit à chanter, danser. Sa queue dans son pantalon s'acharnait à chercher la sortie !
Il n'avait peut être pas encore trouvé ce qu'il était venu chercher mais tous les détours du monde valaient ce qui était entrain de se passer !

Une fois l'elfe ficelée, il s'approcha de ses affaires et s'empara de son violon. A ce moment précis le diable était en lui et ses yeux crachaient la mort.
Il se lécha les babines, une aura destructrice était palpable.
Il commença par en jouer, quelques notes macabres pour lui signifier que tout était finit. Il ne détournait son regard de sa victime, de sa proie à présent. Il se réjouirait fortement de pouvoir en croquer un morceau même cru.

Fleurs trouvées : 3. Bulbes de cette même fleurs mais en gestations : 5 de la même racine ! Ce sera amplement suffisant

Après une entrevue importante, il avait été décidé que la maisonnée de Corail devrait récupérer une fleur rare appelée Epilute.

Click ici pour voir :p

Il en allait de la conclusion d'un partenariat avec l'une des plus puissante maison d'assassins de la capitale d'Arhain ! La conclusion de cette échange était primordial car, avec sa richesse montante, Corail allé commencer à se faire de sérieux ennemis !
L'ambassadeur souhaitait que Corail elle même, chef de maison, aille chercher plusieurs individus de cette espèce fort rare pour prouver sa détermination et sa fidélité à cette illustre maison. Elle devait y parvenir sans aide pour prouver sa valeur et mériter la protection de solides guerriers-assassins ! Ce qui se fait de mieux !

Elle était donc en tenue de simple mendiant pour écumer la boue des brumes de Kislev. Car l'épilute aime pousser la où on la laisse tranquille !
Elle ressemblait d'autant plus à une enfant que le tissu fin montré sa maigreur (une vrai crevette du haut de ses 1m50). Seul son visage était joliment rond et beau à regarder, le reste était chétif mais pas moche à regarder. Elle avait juste l'allure d'une enfant.

Selon ses analyses, 2 fleurs auraient été trop peu, cela aurait montré qu'elle avait fait le minimum syndical, alors que 3 était amplement suffisant. La fleur étant extrêmement rare, probablement à cause du lieu où elle pousse et parce que personne n'a eu l'idée de la planter ailleurs en en ramenant un bulbe, en ramener 3 serait vu comme exceptionnelle ! C'est pour cela que Corail en avait pris 5 en bulbes. Elle souhaitait démarrer sa propre production pour avoir un atout luxueux dans ses échanges (et aussi profiter en abondance de quelque chose de rare). Qui sait, elle pourrait en faire le symbole de sa maison quand viendrait le temps !

En tout cas ses connaissances en botanique lui avait bien servi ! Elle décida de rentrer comme elle était venue sans encombres.
Marchant pieds nus, avec un short et une chemise sans manches, elle pouvait mieux apprécier son environnement ! D'ailleurs on pouvais légèrement voir les reflets de fleurs sur ses bras partiellement sale et sur ses omoplates épargnées par la boue. Mais il fallait se pencher pour les voir !
Elle les admira un moment, se demandant de quel parent elle avait bien pu en hériter, puis partie !
Mais son pas eu un peu trop d'entrain pour les oreilles sensibles d'un nouveau protagoniste..

Corail l'entendit à temps.
S'arrêta...
Tourna lentement la tête à sa droite.
Ses veines se contractèrent si vite,
Son cœur batta si fort,
Que la pression l'incitant à bouger lui fit désagréablement mal de manière uniforme sous sa peau.
Une chose répugnante qui semblait dormir dans la vase se leva avec toute la boue sur elle qui bougeait (ou est-ce sa peau ?).
Le tout se mouveait d'une manière si répugnante..

"Cours"

La voix dans la tête de Corail arrêta sa léthargie, et elle dû à nouveau faire ce qu'elle ne faisait plus depuis bien longtemps : courir le plus vite possible et fuir.
Avant elle était très douée pour ça, malgré qu'elle soit courte sur pattes.
On allait voir si elle avait toujours cette capacité.
Il fallait qu'elle l'ait ! Des gens dépendaient d'elle ! Des gens pour qui elle pourrait donner sa vie (et eux de même) !
Il fallait qu'elle revienne !

"Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah"

Corail ne savait pas pourquoi, mais tout en courant elle poussa un crie en pleurant, les fleurs ballotée cruellement dans sa sacoche qu'elle tenait pour ne pas la gêner dans sa course.

Elle entendit les pas de la créature derrière elle, son pas été plus léger que ce que Corail aurait pu croire, mais elle n'avait pas suffisamment le goût du risque pour se retourner et regarder.

Trois silhouettes se dessinaient devant elle.

"AIIDEZ-MOOIIIIIII !!" gémit-elle en hurlant de toutes ses forces.

Allait-elle mourir ?

“Le soleil était bas, l'air lourd et le vent soufflait dans les arbres donnant l'impression que la forêt toute entière dansait. La couleur jaune, arrivée tôt dans la saison et les herbes sèches semblaient déjà annoncer le temps des pluies. La sécheresse avait commencé des lunes déjà et les bêtes sauvages se rassemblaient autour des points d'eau restants. Prédateurs et proies cohabitaient, les uns chassant les autres que très rarement pour éviter tout utilisation d'énergie inutile. Même fatigué par la traque et le manque de sommeil, le chasseur Kajit ne se montre qu'au dernier moment ...”
“Au moment de tirer sa flèche ! “
“Bien-sûr que non Achos!” Protesta le père interrompu, calmant Achos qui simulait un arché armé d'un arc.
“Combien de fois vais-je devoir me répéter, les Khajit attrapent leurs proies vivantes. Ils les ficellent, les ramenant ainsi encore en vie à la tribu. Dis-moi mon fils, écoute tu toujours ce que je te raconte”
“Oui papa, il faut les ficeler quatorze ou...”


“... Quinze tours !”
Achos avait attaché l'elfe de manière dont son père lui avait appris et l'avait posé sans délicatesse contre un arbre à proximité. Fier il se tourna vers l'homme, lui tendit la main.
“Achos! Excusez de cette prise lente de décision, la brume semble autant épaisse à l’extérieure qu'à l’intérieure de mon être. Sans doute que cette forêt ne m'est pas de bonne augure ou peut être c'est pas le jour, ou cette nuit... “ Cherchant du regard quelques secondes un sujet et ses esprits, puis repris .
“Monsieur Cinaed, ravi de vous rencontrer, à nous deux, il me semble que nous pouvons vaincre la forêt sylvestre toute entière, nous pourrions traverser les mers les plus dangereuses, grimper les montagnes les plus raides” Achos empoigna son Kukri pour le brandir au dessus de sa tête.
“Tachons déjà de sortir de ce nuage, que je trouve de plus en plus nauséeux”  


Revenant à lui et à son objectif, Achos se tourna en direction du sud; sud-ouest . Déterminé, il entrepris d'avancer dans cette direction quand au niveau de ses genoux un être apparu tout azimute criant de l'aider. Reculant de deux pas pour mieux l'observer, il en conclut que c'était un être de la forêt . Ses cheveux n’ayant jamais vu le jour étaient blancs et sa pauvre nourriture lui conférait une petite taille. Néant-moins peut farouche, l’être de la forêt semblait apeuré. Levant les yeux, Achos aperçut ce qui avait effrayé le gnome.




Plus grand, plus volumineux et aussi poilu que Achos, un ours se tenait devant eux .
Il semblait être incontrôlable, et agressif . Ouvrant sa grande gueule montrant sa grande mâchoire et sa mauvaise halène, l'ours s'était redressé sur ses pattes arrières jouant une nouvelle fois l'intimidation.

Achos avait l'initiative son Kukri déjà en main et la bonne faveur du ficelage lui donna un hélant. Il bondit de coté afin de se retrouver dos à L'ours.

Action utiliser:

Cinaed avait face à lui un personnage fort sympathique et enthousiaste. La première question qui lui vint à l'esprit fut de savoir si cet inconnu fort aise et bien battit, serait prêt à travailler pour lui.
Il n'avait pas l'air d'être très vif d'esprit, tout du moins, il ne donnait pas l'impression de les maîtriser, son regard souvent porté sur le vague. Son temps de réaction était lui aussi chronométrable. Peut être de vieux démons enfuis, comme tous en ont.
Il était interloqué. Sûr qu'un homme de cette envergure ne ferait pas défaut à sa fine équipe. Il l'observait, sans vraiment écouter ce qu'il disait. Après tout la plupart des mots qu'il prononçait n'avaient ni queue ni tête.
Mais il leur serait en effet fort aise de parcourir ces nuages sombres. Après tout, Cinaed le faisait déjà fort bien tout seul donc accompagné d'une montagne de muscles... S'en serait à bailler au point de laisser y pénétrer les mouches.
Et alors qu'il scrutait attentivement son nouveau sujet d'attention, l'ordre de ses pensées fut interrompu par le brouahah d'un petit être apeuré. Minuscule, que dis-je, insignifiante petite forme tremblante de peur. Il la toisa un instant, ne percutant pas très bien ce qui était entrain d'arriver.
Il contempla Achos sortir son arme et se lancer dans un mouvement ample...  Pour se placer derrière un ours. Bien entendu. Après l'elfe et son maudit violon, il nous fallait la petite crotte à sauver accompagnée d'un ours !
Ce maudit elfe quant à lui tomba à terre, comme s'il n'était rien d'autre qu'un bagage encombrant. Cinaed lui sourit avec beaucoup d'intérêt. Mais l'heure n'était plus aux réjouissances !
Il sorti sa dague, se mordit les lèvres au point de se les entailler légèrement. Le goût du sang, même le sien, était un pur délice.
Il avait faim et était prêt à l'attaque. Le Khajit s'était placé derrière lui, il fallait tout de même être fin, histoire de ne pas se faire dévorer. Pourquoi ne pas jouer d'une force brute ?

-Achos, mon cher, je crois que c'est l'heure du repas ! J'espère que vous avez faim !

Cinaed se plaça devant l'ours, ouvrant grand les bras pour se grossir, espérant l'intimider mais l'ours se dresser sur ses deux pattes arrières et ne sembla absolument pas s’intéresser à lui. Il grogna et se tourna de nouveau vers celle qu'il avait poursuivit.
Pourquoi donc, alors qu'il avait deux morceaux de choix, se dirigeait-il désespérément vers elle qui ne lui ferait qu'une seule petite bouchée !
Le temps pressait, la bête n'attendrait pas le temps de réflexion de chacun sachant que pour certains celle-ci était limitée..

Rapide et précis malgré son corps imposant. Nerwen eut seulement le temps d'apposer sa main sur son fouet avant de se retrouver immobiliser aux mains du Khajit qui venait de marmonner des choses incompréhensible près d'elle. Décidément la chance n'était pas avec elle, il fallait qu'elle tombe sur 2 psychopathes loin de toutes civilisations. La situation était clairement à son désavantage...

"Tu entends, Elfe de malheur, tu me dois la vie" répliqua Cinaed avec un sourire satisfait avant d'aider l'homme félin dans son ligotage.

La corde était souple et un peu usée mais les nœuds étaient vraiment serrés au point de lui faire mal. Elle s'était débattue du mieux qu'elle pouvait mais ne pouvait vraiment pas lutter face à 2 hommes en terme de force physique. Rien que de savoir Cinaed victorieux de cet événement lui donnait clairement la nausée. Qui plus est lorsque celui-ci essaya de jouer du violon... de son violon ! C'était l’hôpital qui se foutait de la charité ! Nerwen l'observa sans un mot mais son simple regard voulait en dire long. Elle se mordilla la lèvre inférieure avant d'observer la montagne de fourrure la balancer contre un arbre. Elle lachâ un "aie" aïgu lorsqu'elle rencontra en contact avec la surface solide.
Apparemment sa délicatesse était à la hauteur de son manque de lucidité. Elle continua d'observer la scène en simple spectatrice d'un épisode de Koh-lanta !

"Achos! Excusez de cette prise lente de décision, la brume semble autant épaisse à l’extérieure qu'à l’intérieure de mon être. Sans doute que cette forêt ne m'est pas de bonne augure ou peut être c'est pas le jour, ou cette nuit..."

"Monsieur Cinaed, ravi de vous rencontrer, à nous deux, il me semble que nous pouvons vaincre la forêt sylvestre toute entière, nous pourrions traverser les mers les plus dangereuses, grimper les montagnes les plus raides"

Non mais sérieusement... Ils étaient résolus à la laisser là contre un arbre ? Les aventuriers de la tribu ont décidé de vous éliminer et leur sentence et irrévocables ? Comment ces gamins osent me traiter ainsi ? C'est inadmissible, c'est... Elle s'arrêta en entendant la voix de Gwelen retentir dans sa tête.

"Nerwen, ma chère enfant, j'ai foi en toi... Je te considère comme ma fille, j'aurais peine à être déçue...Ne t'ai je donc rien appris ? Ta mission n'est pas terminée..."

Ses mains essayèrent tant bien que mal à se libérer mais seuls ses doigts pouvaient véritablement bouger. Malheureusement, cela laissait trop peu d'espace pour se libérer. Fort heureusement, ils ne lui avaient pas mis de bâillon. Elle pouvait encore parler ou chanter pour utiliser ses sorts. De plus, son fouet était encore à sa ceinture et pouvait l'aider à couper ses liens. Il lui fallait malgré tout rester  discrète pour ne pas éveiller les soupçons et les laisser s'éloigner tranquillement.
Comme tout imprévu qui se respecte, un nouveau cri s'entendit clairement et deux silhouettes venaient d'apparaitre près des 2 hommes. Avec l'angle de vue qu'elle possédait, elle distingua une enfant et un ours d'une taille démentiel la poursuivre. Etait-ce là un coup du destin ? Cinaed et Achos s'étaient mis en ordre de bataille face à l'adversaire pour le prendre de part en part. Et malgré le fait que Cinaed s'était positionné devant lui, l'ours ne semblait pas enclin à l'attaquer. Y avait-il autre chose que l'instinct animal dans cette histoire ou l'ours avait-il seulement bon goût pour éviter Cinaed ?

L'occasion était trop belle, Nerwen roula plusieurs mètres sur le côté opposé de l'arbre pour disparaître et se mettre à l'abri avant d’atterrir dans une flaque de boue. La brume était encore épaisse, il était important de prendre en compte le facteur environnemental. Elle n'était maintenant plus visible des autres protagonistes. Couverte de boue, elle essaya de couper ses liens avec son fouet en ne lâchant rien. Elle s'encourageait en murmurant quelques mots à peine audible.

"Si vous croyez pouvoir vous débarrasser de moi aussi facilement... L'ours ne sera pas votre seul problème..."

Elle sentit un relâchement de la corde au niveau de ses poignets, il n'était pas impossible de se sortir de là. Il lui fallait seulement encore quelques minutes et elle esperait grandement que l'ours lui procure ce laps de temps. Et qui sait, elle lui viendrait peut-être en aide ? Les elfes sont réputés être proche de la nature...

BAM !!

Quand Corail vit le kadjit aller derrière elle à une vitesse fulgurante, elle fût soulagée d'entendre le son d'une arme retentir sur la peau duveuteuse de la créature. Un bruit à la fois fort et étouffé.
Elle tourna la tête, son système nerveux chamboulé, et vit un ours dans lequel on aurait pu mettre 10 Corail sans tasser. Du moins c'est le ressentie qu'elle eut en analysant la bête avec ses yeux effrayés.

Un elfe, immense, comparé à elle, la regardait avec un regard si mal sain..

Corail hésitait à partir comme elle était venu, mais tant que l'ours n'était pas maîtrisé il était possible qu'il re-court après elle sans que ces deux personnes n'interviennent. Et il fallait au moins qu'elle les remercie !

Corail se sentait pour le moment extrêmement reconnaissante d'être tombé sur eux !
Même si elle gardait en tête qu'après le combat ce pouvait être eux le danger..

Ils étaient prêt à ré-attaquer l'ours. Corail regardait la scène, figée. Incapable de faire autre chose que de réfléchir. Son corps était trop envahit pas la peur pour qu'elle puisse faire autre choses que des réaction basique : fuir, se figer, attaquer.